COMMUNIQUÉ
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L’industrie bioalimentaire – Un important levier de développement et de diversification économique pour la Côte-Nord.
Sept-Îles, le 11 nov. 2015 – La Table bioalimentaire Côte-Nord se réjouit que l’étude de l’Institut du Québec reconnaisse à sa juste valeur, l’apport de l’industrie agroalimentaire à l’économie Québécoise et de ses régions.
L’étude intitulée « Industrie agroalimentaire : Un puissant levier de développement économique pour le Québec » rejoint les propos des Tables de Concertation Agroalimentaire du Québec (TCAQ) dans un document réalisé l’an dernier : « Dynamiques – Un secteur bioalimentaire fort pour développer le Québec ». Le secteur bioalimentaire est un acteur fondamental du développement des régions du Québec. Il en constitue une base historique très solide, source de création de richesses économiques et sociales bénéfiques pour l’ensemble de la population.
« L’étude de l’Institut du Québec démontre clairement que l’industrie agroalimentaire est un levier incontournable pour le développement économique du Québec […]. L’agroalimentaire contribue au dynamisme, à la vitalité et à l’occupation de nos territoires. Je suis heureux de constater que les Québécois sont de plus en plus conscients de l’importance d’acheter des produits locaux », disait M. Pierre Paradis, ministre de l’Agriculture des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec la semaine dernière.
« Les conclusions de l’IdQ vont dans le sens de ce que nous affirmons depuis plusieurs années : le secteur agroalimentaire est un puissant levier de développement pour le Québec et ses régions. D’où son importance dans l’actuel exercice de relance économique » a déclaré Marcel Groleau, président directeur général de l’Union des Producteurs Agricoles.
Sur la Côte-Nord, l’industrie bioalimentaire représente 13% des emplois. Celle-ci bénéficie d’un important effet de levier puisqu’elle crée plus d’emploi par tranche du PIB régional que certains autres secteurs économiques. Dans un contexte économique difficile, notamment en raison de la chute du prix du fer, où la région a bien besoin d’emploi, il serait judicieux de voir se multiplier des investissements pour encourager le développement bioalimentaire Côte-Nord. Le financement de projets comme ceux annoncés le mois dernier pour la culture de chicouté, la plantation de camérisiers et la construction de serre à vocation maraichère est un gage d’avenir.
Le potentiel bioalimentaire de la région ne demande qu’à être développé. À peine 5% des 100 000 hectares des terres ayant un potentiel pour la culture du bleuet sur la Côte-Nord sont en exploitation. D’autres types de productions comme celle de l’argousier présentent un potentiel notable, de même que la pêche de nouvelles espèces marines. Le consommateur a soif de produits spécialisés. Des expériences ont également lieu afin de positionner les aliments régionaux dans les établissements institutionnels.
La Table bioalimentaire Côte-Nord travaille à la concertation entre les acteurs publics et privés de ce développement afin de créer une synergie entre les intervenants. Elle veille à l’élaboration et la mise à jour du plan stratégique de l’industrie pour la mise en valeur du potentiel bioalimentaire à l’échelle régionale.
Les documents « Industrie agroalimentaire : Un puissant levier de développement économique pour le Québec » et « Dynamiques – Un secteur bioalimentaire fort pour développer le Québec » peuvent être consultés sur le site internet www.tablebioalimentairecotenord.ca.
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Marc Normand, directeur
Table bioalimentaire Côte-Nord
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